lundi 28 mars 2011

Où je ne comprends pas…

Une chose est sure, en tant qu’assistante maternelle on ne peut pas nier qu’on ne s’attache pas aux enfants qu’on garde. Même si se sont de petits monstres, on ne peux pas s’empêcher de créer un lien très fort avec eux.

Combien de collègues m’ont avouées avoir pleurer le jour du départ des loulous qu’elles gardent?

J’en ai même vu une pleurer alors qu’elle venait de vivre trois ans de calvaire avec un enfant que personnellement je n’aurais pas pu garder et pourtant je suis tenace.

Quand un enfant s’en va parce qu’il rentre à l’école c’est une chose, c’est le cour de la vie et on sait qu’il va continuer sa vie d’enfant.

Mais il y à une chose à laquelle je n’avais jamais pensé, une chose qui pour moi ne pouvait pas arriver à une assistante maternelle.

Quand j’ai débutée mo activité dans ma ville actuelle je me suis mise à aller au relais de mon village presque tous les jours. J’y allais surtout parce que je n’avais qu’un seul enfant et que seul avec moi il s’ennuyait. Au relais il avait un copain, un super copain avec qui il faisait des bisous, des câlins, il gazouillait et ils passaient tous les deux un temps pas possible à jouer ensembles.

Vraiment ils s’adoraient et bien avant de marcher à quatre pattes ils trouvaient le moyen de se coller l’un à l’autre pour se câliner. Ils étaient inséparables et ceux malgré la grande différence de caractère. Le mien est une brute épaisse qui cri à longueur de temps et casse tout, le petit ange de ma collègue était d’une douceur et d’un calme hallucinant, d’une gentillesse pas possible, toujours le sourire bref un amour.

Il y a quelques mois ma collègue m’annonce qu’elle ne le gardera plus parce que les parents lui ont annoncé que ce petit amour d’à peine plus d’un an était atteint d’une maladie génétique qui le ralentissait dans ses gestes. Il est vrai qu’il avait un peu de retard et que grand nombre de nounous, dont moi, avions constater ce retard. Nous passions même que cet enfant était handicapé, ce qui n’a aucune espèce d’importance, du moins pour moi.

J’allais moins au relais ses derniers temps, mon loulou à moi étant un peu trop virulent avec les autres. Donc je n’avais plus tellement de nouvelle du petit ange de ma collègue qui m’en donne à chaque  fois que je la vois.

Aujourd’hui je suis allée au relais, aujourd’hui je l’ai vue. J’ai bien vue qu’elle n’allait pas bien, quelle avait l’air épuisée et triste.

Elle est venue me voir à m’a annoncé la nouvelle, le petit ange nous à quitté.

Comment est ce qu’un enfant de même pas deux ans peut il s’éteindre? Comment est ce qu’un chose pareille peut arriver, n’y à t’il pas de dérogation prévue pour les petits anges? Prenez la vieille du bout de la rue, mais pas un enfant! Il n’a pas eu le temps de vivre.

J’ai serrée les dents devant ma collègue qui est déjà suffisamment accablée par la peine et qui ne dors plus depuis. Mais j’ai pris une claque  aujourd’hui, une claque qui m’a fait réaliser que ça pouvais aussi nous arriver et que ça malheureusement on y est jamais préparé.

Aujourd’hui je pense à ce petit ange qui illuminait nos matinées de son merveilleux sourire et je suis triste.

 

2 commentaires:

  1. Ce qui n'est pas dans l'ordre des choses est d'autant plus inacceptable :(

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  2. Outch :( Un décès est toujours injustifié :/

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