dimanche 19 décembre 2010

Où je n’aime pas l’hiver…



Alors voilà que maintenant l’hiver décide de commencer fin septembre et de se terminer mi mai.
En hiver il fait froid, très froid et vous constaterez que votre corps se met à bouger indépendamment de ce que vous lui demandez, tel un shaker dans les mains d’un barman vous êtes secoué par les contractions que vos muscles font dès que vous mettez le nez dehors.
Vous voilà avec un super Parkinson, à jouer des castagnettes avec chaque partie de votre corps et quand vous avez en prime la chance de passer un examen dans un amphi dont une fenêtre à était laissée ouverte (par moins 6) vous avez en prime des courbatures.

Mi octobre vous aviez commencé à acheter des stocks de mouchoirs dignes de ceux des pompes funèbres, parce que vous êtes ass mat et que vous passez vos journées à courir après les enfants avec un mouchoir à la main.
Je ne parle même pas de ce que ça vous coute, 2 paquets de mouchoirs par jour et par enfant, plus la même chose pour vous…Les enfants sont très partageurs quand il s’agit des microbes.

Début novembre vient le tour du mouche bébé, ça c’est d’un glamour incomparable, sans compter qu’en plus vous passez pour un putain de tortionnaire auprès des enfants qui ne comprennent pas pourquoi vous essayez de les noyer sous un flot de sérum physiologique pour finalement tout aspirer comme une brute dans un appareil en accordéon.

Début décembre vous commencez sérieusement à ressembler à Rudolph, le gentil renne au nez rouge, tout pareil, votre nez est rouge clignotant et vous avez la truffe humide en permanence.
Le soir vous vous tartinez d’homéoplasmine, madécasol et autres crèmes cicatrisantes, pour pouvoir dès le lendemain, recommencer à massacrer votre joli petit nez, à grand coups de mouchoirs arrache gueule.
A ce moment là, vous commencez à sentir que votre rhino persistante tombe sur vos bronche et avec la voix de Marv dans Sin City, vous répétez sans cesse « Je t’embrasse pas je suis malade ».

Non mais c’est hallucinant ça, est ce qu’on à déjà vu une rhino, une bronchite ou pire une gastro-entérite en été ? Non c’est toujours en hiver que ces saletés arrivent et ce malgré toutes les vitamines que vous pouvez prendre.

L’hiver c’est le bal aux produits dégueux  dans le nez, aux mouchoirs par kilo, aux antibiotiques (gout banane pour les plus chanceux) , aux sirops qui rendent stones,  aux pansements gastriques et aux suppos aux huiles essentielles qui vous brûle le derch.

Bref quand vous entamez votre première semaine de vacance d’hiver avec une sinusite et une bronchite, que vous n’êtes pas glamour pour deux sous (même si votre amoureux adore votre nouvelle voix grave) avec vos yeux qui pleure et votre goutte au bout de votre nez rouge, ben l’hiver vous le maudissez.

vendredi 10 décembre 2010

Highway to hell....

Oui l’autre jour en rentrant de mon oral du CCF, j’avais en ma compagnie deux de ces dames de Wistéria Lane.
Mais voilà, après un réveil raté, après avoir transpirée des heures sans douche au préalable (rapport au réveil raté), après avoir passé un oral à la con à discuter avec des poupons en plastique et ce, sans café (toujours rapport au pas réveil), je n’avais qu’une envie, c’était d’avoir du silence et si possible un café dans une main et une clope dans l’autre.

Mais ces dames de Wistéria Lane ont besoins de parler, pia pia pia, elles ont rien de spécial à dire mais c’est tellement important pour elles.

Et donc voilà que les dames entament le sujet des enfants…aïe, moi apres avoir subie ce que j’avais subie le matin même, de surcroît sur mon jour de repos, je n’avais pas envie d’entendre parler de mioches.

-Et moi machine à était diagnostiquée précoce, alors tu comprends c’est difficile parce qu’elle se sent à part. Du coup je me demande si j’ai bien fait de lui faire faire les tests, elle croit qu’elle n’est pas normale parce qu’elle est surdouée. La pauvre. Mais c’est pas sa faute si elle réussie partout !

-Ouais hun, c’est comme moi avec machine, elle sait lire et compter jusqu'à cent depuis la moyenne section. Tu comprends c’est dur pour elle, elle s’ennuie en classe à attendre les autres. Et sa maîtresse qui ne veut pas comprendre que c’est pas sa faute si elle fait toujours plus que ce qu’on lui demande. C’est vrai quoi c’est plus fort qu’elle puisqu’elle est trop intelligente hun.

-Oui je te comprends, c’est tellement dur quand on est plus intelligent que la moyenne, et du coup faut les emmener chez le psy, faut qu’elles apprennent à s’accepter telles qu’elles sont. Les autres les rejettent, forcément, ils sont jaloux.

-Oui c’est vrai ça, machine à eu beaucoup de mal à se faire des amis, elle est trop douée pour les enfants de son âge et ils se sentent largués à coté d’elle.
 Mais le psy aide bien quand même, elle commence à comprendre que même si elle est différente, ça ne change pas le fait que c’est une enfant. Du coup elle fait moins pipi au lit.

Pia pia pia pia pia.

Au bout d’un moment quand même, alors que je ne disais rien depuis trente minutes, j’ai levée la voix en leur coupant la parole et j’ai dit : « Vous ne pouvez pas imaginer à quel point c’est reposant d’avoir un enfant normal ».
J’ai pu finir le trajet dans le silence.

Mais vraiment, quand tu es pauvre, de type arabe et d’une normalité intellectuelle affligeante, Wisteria Lane est ton enfer.

Un film et 9 chansons...

Mon critique de cinéma personnel (car oui je me paye le luxe d’avoir un critique de cinéma personnel (en fait je le partage avec un certain Maisouestdoncornicar) qui ne m’a presque jamais déçu (si ce n’est Avatar) et en qui je peux avoir une totale confiance) m’a conseillé un film.
Pas n’importe quel film. Un vrai beau film, un de ceux qui à la façon d’Amélie Poulain (en moins vert) vous fait sentir plus léger.
Mon critique de cinéma personnel (qui est certes bien plus une personne qui me connaît très bien et même plus que beaucoup de mes amis, qu’un simple critique de cinéma personnel, et qui de surcroit est la seule personne au monde avec qui je ne me suis jamais fâché malgré la franchise de nos conversations) sait toujours précisément quoi me conseiller en fonction de mon état d’esprit.
De quoi parle ce film ?
D’un couple qui s’aime. Jusque là rien d’anormal on en voit beaucoup.
D’un couple qui s’aime et qui nous fait partager sa plus stricte intimité. Là déjà ça se corse.
D’un couple qui s’aime, qui nous fait partager sa plus stricte intimité, de la façon la plus brute et pure qu’il soit.
En gros, chaque scène du film est une scène de sexe, ou plutôt d’amour, car tout l’enjeu du film est là, montrer des scènes intimes (et réelles) en faisant transparaitre un vrai « amour » sans que ça ne tourne à la véritable pornographie.
Je n’aime pas les films pornos, soyons clairs, j’exècre au plus haut point les films pornos. Je trouve qu’ils sont une insulte à la femme et une insulte à l’amour.
Je trouve même que les actrices x ont l’air de souffrir et ça me met mal à l’aise.

Là nous voyons des scènes d’amour qui auraient pu être filmé chez monsieur et madame tous le monde. Et du coup elles en deviennent belles et surtout pas vulgaire.
Ce film nous rappelle ce que c’est que l’amour, vous savez cette passion du début ou on est toujours l’un sur l’autre. Il y a en plus entre les personnages, une intimité tellement inimaginable qu’on en deviendrait jaloux. Je crois n’avoir jamais connue une intimité aussi forte avec aucun de mes amoureux
J’ai trouvé ça magique

Entre chaque scène, une chanson, d’où son titre 9 Songs.
Le film lui-même n’est pas très long, 69 minutes (comme c’est étrange) et peut se regarder aussi bien seul qu’en amoureux.

Je vous le conseille fortement.

lundi 6 décembre 2010

Ça me tenait à coeur...

Extrait de Verdun:


Moi aussi, comme Marion, je suis une femme.
Pourquoi suis-je une femme?
Parce que je suis capable de vider un pot de Nutella XXL sans même m'en apercevoir, tout en regardant Plus belle la vie sur France3, vautrée dans mon fauteuil avec un pyjama rouge informe et je me tape du reste et pour que la vie soit vraiment plus belle, faudrait déjà commencer par rendre les hommes moins froussards et oins encombrants, sans blague, lorsqu'on a besoin d'eux, ils s'échappent et l'inverse est encore plus vrai.
Voilà pourquoi il faut les oublier. Voilà pourquoi on laisse nos lentilles de contact dans la salle de bains et qu'on opte pour une paire de lunettes à triple foyer.


Je suis une femme parce que je craque toujours pour un salopard qui va m'en faire baver avec son air triste, son air de ne pas y toucher alors que, juste à côté, je peux avoir le type qu'il me faut, le reproducteur idéal, l'homme fidèle, le prince du bien-être aérodynamique, une beau mariage en perspective, mes cousines en chapeau King Size et moi, une fois ma robe enfilée, pour ne pas gâcher l'ambiance, moi, enfermée dans les toilettes, consultant mon portable pour savoir si le salopard avec son air triste n'a pas laisser un ultime texto, même d'insulte, je m'en tape, qu'il m'écrive une dernière fois et je sors des WC et toute la famille est folle de joie de voir mes larmes qui prouvent le bonheur total dans lequel je nage et surtout, il ne faut jamais rien dire de ces moments-là.


Je suis une femme parce que je suis courageuse dans les moments difficiles, parce que je savoure des magazines qui m'imposent un job à hurler tout en me filant des conseils pour rester sexy tout en pondant un gosse tout en évitant les vergetures tout en allant faire du step au gymnasium et là, en tant que femme active, je vais voir ma psy et je chiale un bon coup.


Je suis une femme parce que je me réveille la nuit et que je fumerais bien une cigarette mais je prends la pilule et ma gynéco m'a dit d'éviter le mélange et cette vie commence à me faire chier parce que, comme chacun sait, la femme, pour tenir en 2010, se doit de posséder une sacrée paire de couilles.


Je suis une femme parce que je ne mange pas assez, parce que je mange trop, parce que j'ai peur de m'engager mais aussi de rester seule, parce que je discute sept heures au téléphone avec ma copine afin de résoudre la question du siècle:
"Tu crois que je devrais arriver avec cinq ou dix minutes de retard?"


Je suis une femme parce que lorsque c'est terminé, je tourne la page définitivement.


Je suis une femme parce que le premier qui touche à mon fils, je le tue.
Et sur cet ultime point, je me sens tout à fait femme.


Nicolas Rey
Un léger passage à vide.

dimanche 5 décembre 2010

Où j'ai eu une surprise...

Vendredi soir, alors que je traînai sur Facebook, une de mes pages favorite poste un nouveau message.
celui-ci disait "Tété e concert à Tarbes, pour gagner des places envoyez nous un  mail avec "Tarbes" en sujet.
Sitôt dit, sitôt fait, on ne sait jamais.
Mais je ne suis pas habituée à gagner quoique ce soit, j'ai d'ailleurs pris le partie de ne plus jouer à Euromillion  ou encore au Loto puisque je n'ai que très rarement un seul bon numéro.
Samedi matin en ouvrant ma boite mail, je vois que j'ai reçu un message d'un type que je ne connais pas. Je vais pour le supprimer sans l'ouvrir comme à mon habitude quand j’aperçois les premiers mot du mail (merci Gmail d'avoir si bien conçu ma boite mail) "Invitation concert Tété".
Ma première réaction aura été de penser qu'ils m'écrivaient pour me dire qu'ils avait bien reçus mon mail. Et là oh surprise, j'avais gagné 2 places pour le concert de Tarbes......le soir même!


Normalement était prévu une journée courses de Noël, nous avons donc décidé de partir de Toulouse directement.
Départ donc 19h15 pour un concert débutant à 21h, timing hyper serré d'autant plus qu'il y a des bouchons sur la rocade et que nous n'avions pas mangé.
Gertrude nous guide "tournez à gauche, tournez a droite, calcul en cours...." C'te Gertrude c'est une enfoirette, elle à toujours le chic pour donner de mauvaises indications quand nous sommes pressés.
Nous regardons la jauge d'essence, dans le rouge. Pas le temps d'en prendre, tant pis on va essayer d'arriver là bas avec ce qu'il nous reste.
Heureusement ma petite C3 a de la ressource question gasoil.


Arrivés au concert à 21h01, moi je dis "La classe".


Bien sur nous avons eu droit à la traditionnelle première partie qui n'a rien a voir avec ce que nous sommes venus voir bien  sur et d'un gout douteux qui n'est autre que Antoine Léonpaul. Vous ne le connaissez pas?! Tant mieux!
Et la le batteur de Tété se met en place, commence à jouer, une guitare se joint à lui et langoureusement arrive sur scène le dieu du remuage de popotin en personne.
Ah oui faut le voir bouger ses petites fesses, ça vaut le coup.
Mais mieux que ça, il nous à mis un feu d'enfer pendant plus de deux heures, dans une minuscule salle de concert......à Tarbes.
Bien sur nous avons eu droit à l'hystéro-nympho-cassecouillo, tradition oblige, qui nous a hurlé dans les oreilles toute la soirée "Tétééééééééééééé, Tétééééééééééééééé, je t'aiiiiiiiiiiiiiiiiime Tétéééééééééé" et qui  ne connaissait qu'une seule chanson qu'elle nous à réclamée pendant une heure, "Tétééééééééééé, a la faveur de l'autoooooooomne"
Mais bon une fois qu'il lui à chanté, elle nous a.......non elle à continué en fait.
Je n'ai d'ailleurs jamais compris ce phénomène de "Groupie". Je trouve tout ceci ridicule et gueuler tout au long d'un concert est un manque de respect total envers l'artiste.
Bref j'ai quand même passé un très bon moment et le sourire ne m'a pas quitté de la soirée.


Le retour fut difficile, d'abord il à fallu trouver de l'essence à Tarbes de nuit, sachant que notre autonomie était de zéro Kilomètre, mais nous avons trouvé.
Nous avons roulé 2h dans un état d'épuisement total à la limite de l'endormissement (non moi en fait j'ai dormi un peu, mes yeux ne m'ont pas laissé le choix) affamés avec juste des Quadro et des petits beurre au chocolat blanc.

Vers 2h30 enfin "Home Sweet Home" mangé et dodo la tête encore pleine de jolies chansons.


Voici une photo du concert que j'ai piqué sur la page de Tété puisque nous n'avons pas eu le droit d'en prendre.