mardi 30 novembre 2010

Petite explication et grosse pensée pour ceux qui ont vécu, vivent ou vivront la PMA...

On pourrait croire en lisant mon article précédent que je voue une haine sans nom envers les femmes enceintes.
Ce n’est, je vous rassure, pas du tout le cas.
J’y suis allée certes un peu fort en les taxant de « tiroir à polichinelle plein de vergetures » mais il n’en reste pas moins que j’éprouve beaucoup de tendresse vis-à-vis des futures mamans.
De la tendresse oui, mais aussi un soupçon d’envie, si je dois être tout à fait honnête.
J’en suis un envieuse parce que moi, contrairement à pas mal de mes copines, j’ai adorée être enceinte, j’ai même adorée accoucher, c’est dire !
Oui l’accouchement ça fait mal.
Oui l’accouchement c’est sale.
Oui l’accouchement n’a rien de romantique.
Mais j’ai aimé ça, et pourtant je n’aime pas spécialement avoir mal ni même la saleté.
En revanche je sais qu’à 30 ans « à peine » ça ne m’arrivera plus.

Pour comprendre mon état envieux, il faut savoir par quoi j’ai du passer pour concevoir Pepette.
Oui la conception fut éprouvante et douloureuse (comment ça c’est pareil pour tous le monde ?!) et elle aura été d’autant plus difficile que le père de Pepette ne m’a pas réellement soutenu. En fait c’est  comme l’accouchement, ça fait mal, c’est sale et pas romantique su tout, mais sans forcément une finalité positive.
Voici mon incroyable histoire de la PMA, partie médicale :

Etape 1 : Un jeune couple amoureux décide de faire un enfant, et pendant un an c’est câlin sur câlin. Jusque là tout va bien, les câlins c’est sympa, mais au bout d’un an on commence à s’inquiéter.

Etape 2 : On consulte, seule, une gynécologue ce qui est somme toute normal quand on est une fille. La gynécologue prescrit des analyses et des échographies.
Le rendez-vous suivant vous le prenez en pleine tronche « Ben qu’est ce que vous voulez que j’vous dise, vous avez une ovulation de mauvaise qualité c’est comme ça mademoiselle ».

Etape 3 : La on demande à toute ses copines si leur gynécologue est humain et en cas de réponse positive, demandera également les coordonnées dudit gynécologue.

Etape 4 : Premier contact avec un gynécologue de type humain et masculin.
Fin du rendez-vous sous un flot de larmes. « Mademoiselle vous êtes Ovaires Polykystiques » .
Vous pleurez sans trop savoir pourquoi puisque vous ne savez pas ce que veut dire Ovaires Polykystiques.

Etape 5 : Apres avoir compris que vous n’ovulez pas ou peu et qu’il est fort probable que
1- Vous n’ovuliez qu’une seule fois dans votre vie et 2- Que cette unique fois soit déjà arrivée, vous vous lancez à corps perdue dans la PMA.
Oui à ce stade là vous ne dites plus Procréation Médicalement Assisté mais PMA, gynécologue devient Gygy, traitement devient TTT, prise de sang PDS, vous êtes OPK et vous n’attendez qu’une chose c’est de savoir qu’elle taille fait votre endomètre ce mois-ci.
Et vous commencez vos premiers TTT de Clomid.

Clomid : - Traitement de la stérilité par anovulation et dysovulation normoprolactinémiques d'origine haute fonctionnelle :

. stérilité par anovulation fonctionnelle ;

. stérilité par dysovulation fonctionnelle : 

* "corps jaune inadéquat", 

* phase lutéale courte, 

. syndrome des ovaires polykystiques.
Ca c’est la partie technique.
En réalité c’est une merde sans nom qui non seulement vous donne des poussées d’acné juvéniles sur votre fraîche peau rose mais qui en plus vous fait gouter aux joies de la douleur que provoque un ovaire de 14cm de diamètre.

Etape 6 : On subie un drilling ovarien, là on se marre.
C’est rien du tout, on vous fait juste quelques petits trous dans les ovaires par cœlioscopie. En gros on vous enlève pleins de petits bouts d’ovaire pour qu’ils réagissent moins violement aux traitements.
Le petit plus étant le joli mort aux vaches qui vous reste sur le ventre. Une cicatrice au nombril, une à droite du bas ventre et la dernière au pubis. Ca s’appelle dans le jargon des infertiles « la marque de la femme stérile ».

Etape 7 : Après avoir continué quelques traitements au Clomid, après vous être rendue malade à grand coup de Dopergine (parce que votre taux de prolactine fait que le jour ou enfin vous aurez un enfant votre quantité de lait fera pâlir de jalousie Lolo Ferrari) qui fera que vous vomirez devant votre auto école ou encore en plein milieu de votre fac, vous allez entamer une série d’examens des plus agréables qui soient.
Le test de Hünner, certainement un de mes préféré. Vous devez faire un câlin entre 19h et 22H pour vous faire faire un prélèvement vaginal le lendemain matin, sans vous être lavée, entre 7H et 10H.
Celui là on s’y est repris à 3 fois, comprenez 3 mois puisque ce n’est que sur rendez-vous et que vous n’avez que 2 jours dans votre cycle pour le faire.
Ajoutez à ça un homme qui ne peut pas éjaculer quand pour une fois on le lui demande mais qui en plus ne vous le dit pas, et là vous comprendrez à quel point il est humiliant de se faire jeter par une laborantine furieuse de ne pas trouver de sperme dans votre vagin.
La fois suivante vous ne dites rien, vous faite votre câlin comme prévus entre vous et la laborantine et au petit matin vous réveillerez monsieur en lui expliquant que vous l’avez floué la veille. La fin justifie les moyens.

Vient le tour de l’Hystérographie, sympa aussi dans le genre. Celui là on vous l’a fait pendant votre drilling, seulement comme le produit qu’on vous balance dans l’utérus n’est pas passé dans l’une de vos trompes, on vous demande de le refaire.
Bon donc, on vous injecte un produit dans l’utérus, on fait une radio et zou on vous dit que vous avez mal certes, mais que la bonne nouvelle est que vos trompes vont bien.
Tant mieux.

Etape 8 : On va vous inséminer, oui oui, comme les vache, à ça prêt que les semaines avant l’insémination on vous pique tous les jours dans le ventre pour stimuler votre ovulation et qu’on ne vous rentre pas un bras entier dans le vagin.
Entre ces quelques tentatives, et en effet secondaire, l’un de vos ovaire décide de faire un petit tour sur lui-même. A coté de cette douleur là, l’enfantement c’est du pipi de souris.

Etape 9 : Après plusieurs tentatives d’insémination et après vous être engueuler avec votre meilleur ami, à savoir Gygy, vous lui réclamer la FIV, fécondation in vitro.
C’est un peu plus compliqué, d’abord c’est tout un bins pour se faire accepter en FIV. Passage de dossier devant une équipe composé de gynécologues, de biologistes et de bureaucrates en tout genre. Une fois le dossier accepté vous devez en compagnie de votre moitié vous rendre chez la psychologue de l’hôpital.
La psychologue après avoir divulguer certains de vos secrets à votre moitié (alors que cela va à l’encontre de toute les règles de déontologie) va décidée si oui ou non, vous êtes apte à vous occuper d’enfants…Oui madame, rien que ça !
Votre dossier est accepté, mais vous n’avez droit qu’à 4 tentatives et 4 tentatives ça va très vite.
On vous donne un traitement, vous expliquez au gentil biologiste qu’il se trompe, il vous dit que c’est SON métier pas le votre et en plus il vous prive de sucre.
Il se plante dans les dosages et donc après avoir subie une ménopause artificielle de un mois, et tous les effets secondaires qui vont avec, après une stimulation de l’ovulation de 15 jours, on vous demande de tout stopper auquel cas vous risquez de mal finir, et puis de tooute façon avec leur conneries vous avez déjà ovuler…
Du coup on vous met en ménopause artificielle pendant 3 mois.

Puis rebelote, Décapeptyl pour la ménopause, Purégon pour la stimulation et pour finir la piqûre de minuit, l’Ovitrelle pour déclencher l’ovulation dans le but de vous ponctionner les ovaires le lendemain matin.

Ah la ponction ! C’est le fin du fin de l’humiliation. Si si, vraiment.
D’abord on vous shoote pour que vous soyez bien docile. Oui faudrait pas en plus gueuler de douleur lors de votre ponction sans anesthésie, ça fait mauvais genre.
Une fois bien dans le coltard on vous installe dans une sorte de salle d’opération avec pas moins de six personnes pour regarder votre vagin. Et en même temps quand on en arrive à l’étape 9, on est plus à ça près. Son cul aura était vu et son vagin farfouillé, par tout le corps médical Toulousain.
Petit nettoyage à grand coup de flotte et de bétadine. Le nettoyage se faisant avec une grande pince avec laquelle on tient des compresses et zou récurage de madame de fond en comble. Oui, c’est bien de l’intérieur dont je parle.
Puis c’est la ponction sans anesthésie donc.

Je passe sur le fait qu’a ce moment là monsieur n’arrive pas à faire son recueil et que vous passez près d’avoir fait tout ça pour rien. Mais au bout de quatre heures enfin il y arrive.

3 jours plus tard c’est la joie, on vous annonce 3 beaux embryons. Arrivé à l’hôpital pour la réimplantation il n’en reste que 2. Et 9 mois plus tard vous aurez une Pepette  des plus jolies après seulement 7h de travail.

Vous comprendrez aisément pourquoi j’envie les femmes enceinte, et définitivement, non je ne les déteste pas. Moi aussi après tout j’ai été un tiroir à polichinelle plein de vergetures. Je les trouve attendrissantes avec leur main qui se caresse le ventre, je les trouve souvent jolies. Mais il n’empêche qu’elles pourraient faire leurs courses un autre jour que le samedi.


lundi 29 novembre 2010

Le chef cuisinier et son équipe sont heureux de vous recevoir jusqu'à 15h…


Si vous entendez-ça c’est que vous êtes à coup sur chez Ikéa. Plus précisément au self.
Vous savez cet endroit ou après avoir recherché 15 minutes des couverts et des verres propres on vous demande si vous voulez de la confiture avec vos boulettes et si vous préférez un magma verdâtre des épinards ou des frites molles et froides.
C’est donc là bas que j’ai mangé samedi midi et,  sachant comment leurs boulettes sont faite, je les trouve un peu prétentieux de donner l’appellation de « chef cuisinier »  à un type qui se contente de mettre des boulettes au micro onde et de réhydrater des sachets de poudre avec de la crème liquide coupée à l’eau.
Bref je suis allée chez Ikéa, moi ! Alors que je déteste Ikéa.

Pour moi c’est le temple de l’engrossée molasse en plein milieux des allées (parce que sous prétexte qu’elles ont un polichinelle dans leur tiroir à vergetures elles ont le droit d’emmerder le monde), de la vieille sur parfumée, sur maquillée, sur impolie et du morveux brailleur a baffer sur place.

Oui Ikéa me sors par les yeux, tous ce monde qui se bouscule et se flinguerai pour avoir, le premier, le tout nouvel assortiment de vaisselle grrrükefülke ou des serviettes de table en papier avec des pseudos rennes mal dessiné dessus, me fait peur voir m’angoisse.

Vous passez des heures dans un magasin, à regarder tout et n’importe quoi, à envisager une nouvelle table alors que la vôtre n’a qu’un an, à vous faire bousculer, et en plus à céder vôtre place à la caisse pour laisser passer celles précités, qui attendent le samedi (alors qu’elles sont en congé mater et n’ont rien d’autre à foutre de la semaine), seul jour de libre que vous avez, pour faire leurs achats.
Oui quand je reviens de chez Ikéa je déteste aussi, les femmes enceintes, les vieux (mais ça c’est un peu tous le temps) et les enfants.
Ikéa c’est l’enfer…

dimanche 28 novembre 2010

Arriva Gigi l'Amoroso

Croqueuse d’amour, œil de velours……
La Gigi est moi c’est une longue histoire, une histoire qui dure depuis 15 ans.
Bien contente qu’elle se soit éloignée la Gigi, parce qu’elle à beaucoup trop empiéter sur ma vie.
La première fois que j’ai entendue parler de la Gigi c’était en ces termes « J’ai rencontré une fille, je suis bien avec elle parce qu’elle est belle, elle me fait rire, elle est intelligente. Regarde c’est elle là bas… ».
Ca c’était mon premier amoureux qui me le disait alors que nous nous rencontrions par hasard au coin d’une rue après que nous ne nous soyons pas vus depuis 2 mois.
Lors de notre dernière entrevue il me larguait comme une merde un soir de Noël.
Du tact non de dieu !
Et je l’ai observée la Gigi, c’est vrai qu’elle était belle surtout quand elle éclatait de rire. Elle en imposait avec sa grande gueule, et quand elle était là il fallait que tout tourne autour d’elle. C’est toujours le cas, avec en plus un certain dédain chronique pour ses anciens amis. Forcément elle organise des concerts, elle est Parisienne « Bénabar ? Ouais on l’a trop vu, on s’en lasse »
Apres cette histoire avec mon premier amoureux, ce fut le tour de mon mari. Oui j’ai était mariée à une époque, pour des raisons tristes, mais j’ai était Madame R.
Pas que j’avais quelque chose à faire de mon mari, il n’était pas vraiment sympa et je ne l’avais épousé que pour me faire émanciper et ne pas retourner en foyer….mais c’est une autre histoire.
Quand il à rencontré la Gigi, rebelote « et elle est belle, et elle est drôle, et blablabla… » Il passait tout son temps libre chez elle, à lui faire les yeux doux.
Elle dira plus tard qu’elle ne s’était aperçue de rien…..
Nous avons divorcé et c’est tant mieux.
La Gigi a décidée de partir à la Capitale. Elle à la quarantaine, elle est toujours aussi belle, toujours aussi drôle, toujours aussi « regardez-moi-je-suis-là-youhou » mais elle est loin.
Quand elle revient chez nous, c’est le branlebas de combat. Elle textote tous ses amis, toutes ses connaissances et leur donne rendez-vous. Un truc du genre « Concert de machin à tel endroit, on s’y retrouve » ? Mais faut pas s’y fier, elle à envoyé le même message à tous son répertoire, et elle en a du répertoire.
Ce qui donne un rendez-vous des plus étranges, ou vous vous retrouvez dans un resto bar avec 12 inconnus qui attendent aussi la Gigi, a qui vous n’avez rien à dire puisque vous ne les connaissez pas.
La Gigi (alors que vous lui avez bien expliqué que ce soir précisément, vous devez partir tôt pour ne pas rater le concert de Magyd Cherfi que vous raterez quand même puisqu’elle s’en fiche) arrive avec 1h30 de retard, elle dit bonjour et passe de l’un à l’autre pour lui raconter ses histoires de fille « In » et pour lui faire sentir que lui est une pauvre merde (elle y arrive très bien avec un seul mot) à bosser comme un con pour assurer le steak de ses enfants.
La Gigi n’a pas d’enfants, elle en veut mais chez les autres, c’est plus pratique.
La Gigi n’a pas de régulier, elle en veut mais eux ne la supporte pas. Faut dire que la Gigi faut la suivre, moi je trouve ça amusant de l’extérieur mais j’imagine qu’à la longue être le toutou à sa mémère doit être fatiguant voir humiliant.
La Gigi à envoyer un message à tous les contacts qu’elle possède pour leur dire qu’elle est de retour, qu’elle cherche un appart, un job dans la musique et qu’il va falloir qu’on l’aide.
Elle n’aura pas de mal à trouver dans sa cour quelques admiratifs qui lui pardonnerons son dédain et qui seront prêt à l’héberger le temps qu’il faut.
La Gigi est de retour et  je vais tout de même continuer à l’éloigner de moi, de ma vie.
Mais je suis obligée de constater que même si elle m’agace prodigieusement, je la trouve belle, je la trouve dôle, je la trouve intelligente, je la trouve chiante……et que quelque part je l’admire moi aussi.

samedi 27 novembre 2010

Le voici le voilà......

Mon tout nouveau Netbook, enfin mon premier Netbook, parce que j'en achète pas tous les jours non plus.
Faut dire que j'ai mis le temps à faire mon choix et à me décider à l'acheter. Je remercie d'ailleurs Christophe d'avoir sans broncher subit maints harcèlements quand au choix que je devais faire.
Oui parce que moi les nordinateurs c'est pas ce que je connais le mieux, je les aimes ça oui, un peu trop même, je sais m'en servir (à peu près) et souvent ils me rendent bien service. Mais allez me parler de RAM, de Mo et tout le toutim et là je suis larguée, pis ça veut pas renter dans ma tête!
Bon des nordinateurs j'en ai quelques uns, un portable qui rend l'âme petit à petit, qui fût mon premier (et on sait à quel point le premier compte) mais qui malheureusement à grillé son écran et  son lecteur. J'ai un pc de salon que c'est-trop-le-plu-beau-tellement-c'est-un-monstre-et-que-même-qu'il-emmerde-les-Imac-parce-qu'il-est-aussi-beau-qu'eux. J'ai aussi un super téléphone que si il craignait pas l'eau il ferait le café, avec des "il y a une application pour ça" mais que c'est pas un Apple, non celui là il téléphone sans coque (message perso pour Fred) et il explose pas à la gueule des gens. 
Et maintenant le top du top, mon Acer Aspire One D260 pour pouvoir écrire ce que je veux, quand je veux, ou je veux et si je veux. 


Bon et comme je suis très contente et que je le trouve méga beau (même si il est pas rose) voici une photo de la bête.




vendredi 26 novembre 2010

Où je suis malgré tout socialement fréquentable....et pis c'est tout!

Lin expliquait qu'il était difficile d'être socialement quelqu'un (aux yeux des autres) quand on à pas d'emploi.
Et je ne connais ça que trop bien.
Ça fait mauvais genre de ne pas travailler, de nos jours si tu es au chômage et qu'en plus tu es une femme, socialement tu e vaut rien.
Si en plus de ça tu n'as pas d'enfant, tu ne peux même pas prétendre à une carte de membre du club très fermé et sommes toutes inintéressant des femmes aux foyer.
Mais attention, si vous voulez un jour une maison sur Wisteria Lane, il ne va pas falloir vous contenter d'un enfant, prévoyez également un gentil petit mari capable de vous entretenir.
Un jour, quand ma Pepette n'était encore qu'un petit bébé aux joues roses, j'étais invitée à une soirée. Wouah! Un truc qui ne m'était plus arrivé depuis que j'étais tombé enceinte.
Je me retrouve donc dans la même pièce que Claire (dont on n'a jamais vraiment su ce qu'elle faisait elle dans la vie) et Anaïs (étudiante aux beaux arts) pendant que notre hôte s'affairait en cuisine.
Claire que je ne connaissait pas me pose LA question "hun et sinonhun, tu fais quoi dans la viehun"?
Et moi de lui répondre honnêtement (oui j'aurais pu inventer quelque chose pour l'occasion) "Et bien j'élève ma fille".
En guise de réponse à la mienne j'ai eu droit a quelque chose du genre "Ah ouaishun?!" puis elle s'est tournée vers Anaïs et à passée la soirée à discuter avec elle puisque:
Premièrement, Anaïs est intéressante, elle!
Deuxièmement, elle est la girl friend de notre hôte.
Et ben troisièmement, ça fait quatre ans que je vie avec notre hôteuuuuu nananèreuuuuuuuu. HUN!
Si je lui avait dit qu'en plus je ne suis même pas allée au lycée, elle en aurait fait une attaque, la pauvre.
Mais il faut avouer que cette situation m'a mise sérieusement mal à l'aise.
Et ce n'est pas tout, puisque maintenant je suis assistante maternelle.....Ben ouais en gros j'en fiche pas une de la journée et que je suis trop bien payé pour ça.
Je n'ai pas un métier socialement intéressant, je ne vend rien, je n'ai pas de "clients"et j'ai de la bave de bébé sur mes t-shirt.
Ce que je sais moi, c'est que je fais mon métier correctement la plupart du temps, que les parents me font des lettres de recommandations, certains sont même devenus mes amis.
Donc ma condition me satisfait et tant pis si elle ne plaît pas aux autres. D'ailleurs quelqu'un qui ne prend pas le temps de me connaître un minimum avant de décréter que je ne suis pas intéressante mérite t'il de faire partie de mon entourage?
Quant à Lin,  je n'aurais qu'une chose à dire, prend ton temps et décroche le boulot dont tu as envie, puisque tu as des moyens pour le faire.
Les jaloux n'ont qu'a aller se faire voir ailleurs.

dimanche 21 novembre 2010

Où j'ai une conversation qui me donne à réfléchir...

Oui aujourd'hui j'ai eu une conversation avec Jack sur les rapports avant ou après le mariage, je lui disait que très personnellement je suis totalement contre un mariage sans rapport sexuels au préalable.
Il me répond du tac au tac "oui faut d'abord voir si il est bien membré". Ironie peut être mais un fond de ce qu'il pense être la vérité certainement aussi.
Passé le choc de phrase qui n'est pas habituelle dans l'écriture de Jack, ou du moins pas avec moi, j'ai encore du faire face au choc de ce que pense notre génération du sexe et de l'idée que l'ont peut s'en faire nous les femmes.
Oui bien sur je ne prendrai pas le risque de me marier avec quelqu'un sans être certaine qu'il y ait une réelle alchimie sexuelle. L'amour c'est beau mais sans le sexe je doute que ça vaille grand chose. Ceci n'étant que mon opinion. Mais pour moi ce n'est pas un espèce de test comparatif de la taille du pénis de mes amoureux.
J'entends souvent les hommes dirent que pour les femmes il faut de longs préliminaires, un gros sexe, du romantisme etc... Mais bizarrement je n'ai que rarement le même son de cloche de la part de mes copines.
Ensuite qu'elle est cette idée reçu que les femme recherchent forcément un homme avec un pénis géant?
Cela m'a rappelé une émission de radio ou une jeune file de 16 ans à peine expliquait qu'elle allait passer à l'acte avec son petit copain mais que ce qui la mettait mal à l'aise était qu'elle allait devoir lui faire une fellation. L'animatrice radio (qui n'était autre que Brigitte Lahaie) lui à demandé pourquoi elle se sentait obligé de le faire. La jeune fille lui à répondu que les garçons s'attendaient forcément à ça puisque ils le voient dans les films pornos et que toutes ses copines le faisaient...
Alors de nos jours les films pornos gèrent nos relations amoureuses et cela devient de plus en plus inquiétant.
Quand je pense à Pepette j'ai très peur pour son avenir sexuel (même s'il est certes un peu tôt pour en parler) et je me demande bien jusqu'où vont pouvoir aller les idées reçus à propos du sexe.
A suivre...

jeudi 18 novembre 2010

Le magasin des suicides



Et oui, j'ai tout de même lu ce livre, faisant fi des conseils de Catherine et Céline (qui  pour une fois étaient d'accord) qui me déconseillaient de lire ce livre, je l'ai acheté.
"J'ai était déçu par la fin" m'a dit Cat. Bon si c'est qu'une histoire de fin.....Et puis je suis frustrée.....Et quand je suis frustrée je suis irascible....Oh et merde je le prend.
Donc voilà que je me suis plongée dans cet univers loufoque et pessimiste qu'est le futur que nous dépeint Jean Teulé.
Oui notre futur, même si ce n'est pas forcément évident au début. Un futur simple mais noir, pas de voitures volantes non mais des gens tristes, une pollution à tout rompre et le suicide banalisé.
De quoi parle ce livre?
La famille Tuvache tient  le magasin des suicides Boulevard Beregovoy depuis plusieurs générations. Dedans les dépressifs souhaitant mettre fin à leurs jours peuvent trouver tout un tas d'articles pour y parvenir, cela va du cocktail de poison au kit de Seppuku en passant par la traditionnelle corde à nœud coulant. Ils vivent du suicide et sont donc très austères.
Mais voilà qu'après avoir testé un préservatif à trous (visant à faire attraper à celui qui l'utilise une maladie sexuellement transmissible) rare objet qu'ils peuvent tester,  ils deviennent les malheureux parents du petit Alan.
Malheureux oui, car Alan, contrairement à son frère et sa soeur, est toujours joyeux et ne voit que le bon coté des choses. C'est le drame de la famille Tuvache.
Le tout est décrit de façon très dédramatisé.
Bref de quoi rigoler sur un sujet pourtant si sérieux.

De l'histoire en elle même je dirais qu'on rigole bien , mais j'ai trouvé le style de l'auteur très simple, trop même. Pourtant je m'attendais à ce que l'auteur de Darling (que je n'ais pas lu mais vu en film) soit un travail un peu plus élaboré.
J'ai trouvé qu'il allait trop loin par moment au point que ça n'en devient plus crédible sans pour autant être de la réelle sience fiction. Oui des pluies d'acide sulfurique on aurait pu s'en passer pour privilégié une simple pluie permanente. Quitte à parler de pollution autant le faire bien.
De plus j'ai trouvé qu'il était assez répétitif, ce qui pour un si petit livre ne laisse pas beaucoup de place à une réelle histoire.
Quand à la fin j'ai une impression de bâclée, de livre écrit pendant une nuit d'insomnie.
Alors oui j'aurais du écouter les conseils, car même si j'ai passé un bon moment, j'ai était déçu par ce livre et surtout par le style de l'auteur.

samedi 13 novembre 2010

J'aime l'absurde! C'est grave?

Et oui, je dois me rendre à l'évidence, j'adore les situations absurdes.
Je fais partie de ces personnes capables de se poiler deux heures devant une crétinerie du type 1 et demi de QI.
Ce matin en attendant que ma Pépette se réveille, je me suis mise sur Youtube et j'ai regardé quelques vidéos de chanteurs absurdes et je me suis rendue compte que j'étais une sorte d'ovni. Mes goûts sont totalement décalés et étranges et souvent les gens autour de moi ne les comprenne pas. Mais j'avais quand même envie de faire partager ma fascination pour se genre d'humour avec quelques exemples. 
Prenons un maître du genre, Terry Pratchett. Et bien je n'ai jamais autant rigolé qu'en lisant un de ces bouquins.
Une de mes scènes préférée est une partie de poker entre la la Mort, la Guerre, la Pestilence et le Famine. Imaginez ces quatre cavaliers de l’apocalypse entrain de jouer aux cartes complètements bourrés et en débitant des conneries.
C'est une scène parmi tant d'autre, car les Annales du Disque Monde est un pur chef d'oeuvre dans sa totalité avec, pour ma part, une petite préférence pour le Faucheur. 
Un autre maître du genre (toujours selon moi) c'est Eduardo Mendoza qui dans son Sans Nouvelles de Gurb, imagine une extraterrestre coincé dans Barcelone qui retranscrit dans son journal de bord les observations qu'il fait sur notre monde moderne quand il recherche son compagnon Gurb, disparu sous l'apparence de Madonna.
Ah oui là d'un coup on se demande si je suis pas un peu secouée du bulbe hein?
Mais dans l'absurde j'ai encore plus ridicule...
Il y a Kaamelott par exemple qui peut se vanter d'avoir de très très bons dialoguistes. Tout se joue sur les dialogues qui sont un bijou de l'absurde. Et finalement quand la série prend un peu de sérieux, perso j'en décroche.
Pour pousser le vice plus loin. 
Héro Corp, oui oui je sais, nous sommes 3 en France à aimer cette série, je suis au courant.
Et pourtant il fallait y penser. des Supers Héros à la retraite qui doivent affronter un super vilain alors même que leurs supers pouvoirs ont décidés de n'en faire qu'a leur tête.
Un Super Héro qui se bat contre son ennemie à grands coups de shampoing doux, je trouve ça hilarant. 
Dans l'absurde visuel il y a quelques perles aussi. Mais c'est plus rare.
Quoi de plus amusant que votre compagnon, dans une situation totalement romantique, au moment d'ôter son pantalon, se retrouve coincé au niveau du talon et finalement se vautre. La plupart du temps il essayera de se rattraper ce qui rendra la situation encore plus ridicule. Personnellement j'éclate de rire sans vergogne et ça n'enlève rien au charme du moment, bien au contraire. Et ne me dite pas que ça ne vous ai jamais arrivé...
Dans le visuel, Adam Sandler se débrouille plutôt bien. Ça fait quinze ans qu'il fait des films un minimum touchant mais blindés de situations ridicules et on peut dire qu'en règle générale il est LE personnage le plus touché par ce ridiculisme.
Et pourtant ça fonctionne encore, enfin moi il me fait toujours rire.
Mais même si les américains fort de leur dollars arrivent à se débrouiller avec l'absurde, il est un Anglais qui moi me tord à chaque fois, sans jamais ouvrir la bouche. Mr Bean.
On dirait qu'il à emprunté un caméscope à un pote et l'appartement de sa grand mère et uniquement avec sa tronche et des situations absurdes il arrive pourtant a me faire marrer.


Et puis il y a les chansons de quelques fous du genre.
Didier Super, Philippe Katerine ou encore La Chanson du Dimanche que je regardai ce matin même, qui mine de rien font réfléchir.


Finalement ça ne doit pas  être si grave d'aimer l'absurde et je pense que nous sommes quelques uns dans cette situation.
Alors oui, j'aime l'absurde et je ne me soignerai pas. Na!

vendredi 12 novembre 2010

Encore un anniversaire

Le petitou qui me donne tant de fil à retordre, vient de fêter ces 1 an.


Comme je persiste à faire des cadeaux personnalisés, ben je lui ai aussi fait un T-Shirt et qui de mieux que Flash pouvait représenté cette flèche haute comme trois pommes?


Donc voici le T-Shirt qui m'aura donné le plus de mal à cause d'un pinceau trop épais. Mais j'avoue que le résultat me satisfait, même si la maman une fois de plus n'a pas fait montre d'un grand enthousiasme.

Continuons

Pour moi, garder une activité bloguesque remplie des futilités de la vie de tous les jours, me semblait limite indécent au vu de ce qui se passe dans ma vie (si je puis m'exprimer ainsi) actuellement.
Et après mûre réflexion je me dis qu'au contraire, garder le silence n'aidera en rien.


Un jour est arrivée dans ma vie, une petite blondinette avec une grande gueule, une très grande gueule, qui s'est donc imposée à moi comme un boulet de canon en pleine tronche. J'avais pourtant bien décidé de ne plus laisser entrer personne dans ma vie, trop déçue par ce qu'on appelle l'amitié. Je peux même dire qu'a ce moment là, je ne voyais que le mal dans une situation amicale. 


Cette blondinette a forte tête aujourd'hui occupe toutes mes pensées. Il ne se passe pas une heure sans que je me demande ce qu'il lui arrive a ce moment précis.


Je la vois coincée sur un lit dans un sommeil profond et me demande ce qui peut bien se passer dans sa tête.


Alors par moment j'imagine des choses, je la vois paisiblement endormie, habillée d'une robe en satin bleu ciel et me dit que peut être la belle pourra être réveillée par le baisé déposé sur son front diaphane d'un chevalier en blouse blanche.
Parfois je me dis "Tiens là maintenant, elle va s'asseoir dans son lit et réclamer un gros steak comme dans les films".
Chaque jour j'attends de ces nouvelles (que Hugues nous fait partager et je l'en remercie beaucoup) et je ne laisse personne m'envahir la tête de pensées négatives. Je trouve, ou j'ai envie de croire, que chaque étape de son long sommeil est une bonne nouvelle.


Je ne me dit pas qu'elle ne mérite pas ça, parce que quand on y pense, personne ne mérite de vivre ça. Mais en tout cas elle méritai que ça ne lui arrive pas.


Donc j'ai décidée de continuer à écrire mes futilités, d'abord parce que continuer a vivre le plus normalement qui soit est la meilleure chose à faire. Et ensuite parce que quand elle se réveillera, elle avide de tout connaître, pourra rattraper un petit peu du temps perdu.