La fin d’une histoire, le début d’une autre.

Voila ça y c’est fait, mon nouveau blog est en fonction.

Pour le moment je n’y ai rien mis et avant de le faire je me dois d’expliquer certaines choses ici pour ceux qui ne sont pas encore au courant et après on recommencera du début.

Yayi et moi avons décidé de vivre séparément, comprenez vivre séparément et pas être séparés.

La cause de tout ceci, c’est moi. Je sais et il sait que je ne vais pas bien depuis quelques temps, longtemps même et nous avons passés du temps à analyser ce mal être.

J’en suis arrivée, en prenant quelques raccourcis ici,  à la conclusion que je manque d’indépendance.

Je n’ai jamais de ma vie vécue seule, pas un instant,  et alors me direz-vous?

Et alors ça me manque, vivre sans avoir à rendre de compte à qui que ce soit. Me prouver que je suis capable de survivre dans ce monde hostile sans l’aide de personne est une chose très importante pour moi en ce moment, mais aussi vivre pour moi (et Pépette on est d’accord) et ne pas vivre pour deux, trois, quinze, en permanence.

C’est une décision qui je le concède, est totalement égoïste mais c’est à ce jour une question de survie. Mes amis proches le savent et mon amoureux aussi.

Je sais que certains pensent que je me trompe quand j’imagine pouvoir m’en sortir seule sans l’aide de personne et que je cours à ma perte.

Ceux là verrons bien (ou pas) si je m’en sors sans avoir quelqu’un sur qui m’appuyer dans mon quotidien.

Heureusement toutes les femmes n’ont pas besoins d’être materné et certaines arrivent même à gérer leur vie sans compter sur un homme de jour comme de nuit.

Non nous n’attendons pas toutes un chevalier servant qui respirera à notre place.

Si mes amis se sentent blessés par mon comportement, ils savent qu’ils peuvent me le dire.

Je sais déjà que mes amis, mes proches ne nous jugent pas et acceptent nos choix à Yayi et à moi.

C’est une décision difficile, je sais que pour Yayi elle l’est encore plus que pour moi. Mais je pense qu’on s’aime assez pour affronter ça.

J’en chie, je pleure souvent en ce moment et je ne suis pas à prendre avec des pincettes. Je crois que Yayi le comprend malgré sa propre douleur et je pense que mes amis savent que c’est compliqué.

Alors peut-être que d’ici quelques temps, je dis peut-être parce qu’on ne sait jamais, ces mauvais penseurs qui me prédisent une triste fin, se rendront compte qu’ils avaient tort. C’est ce que je nous souhaite à Yayi et à moi.

Nous voici donc sur la route d’une nouvelle vie. Il est peut-être impossible de reprendre tout à zéro mais en tout cas au moins nous on essaye quelque chose.

A bientôt dans ma nouvelle vie