vendredi 28 janvier 2011

Où j'ai lus......


Et oui comme j’ai pris un jour de congé maladie et que ce jour là du coup je n’avais rien à faire je suis allé à la recherche d’Ebook de cuisine.
Mais voilà, au détour de mes recherches infructueuses, je tombe sur la collection « Osez ».
J’avais déjà vu ces livres à la Fnac, chez Cultura etc… mais même si les couvertures m’amusaient je n’ai jamais eu l’envie d’en acheter un.
Je me suis donc dit que c’était l’occasion d’en feuilleter un pour voir ce que ça donne.
Mon choix s’est portée sur « Osez la masturbation féminine », allez savoir pourquoi puisque j’ai choisie celui pensant ne rien y apprendre en tant que jeune femme moderne, et comme il m’arrive aussi de me tromper, je suis tombée des nues en lisant ce livre.

D’abord il y a une foultitude de renseignements que tous le monde devrait prendre avant de se lancer dans une vie sexuelle active, et ce que l’on soit une femme ou un homme.
Le livre démarre sur la masturbation à travers le temps, et l’on découvre (ou presque) que la masturbation féminine à souvent été diabolisée. Ce que l’on comprend plus tard c’est pourquoi cette diabolisation ?
Il semblerait que nos gentils messieurs ne supportent pas l’idée de ne pas être les maîtres du monde et du coup de notre plaisir. Tiens en voilà une nouvelle ! Les hommes voudraient être seuls détenteur des secrets du plaisir ? Qu’a cela ne tienne, les femmes passerons des siècles à le leur laisser croire et garderont leur masturbation pour les moments où monsieur n’est pas à la maison, en prenant garde toutefois d’avoir quand même préparé le repas avant.

Puis Freud intervient et là c’est le drame pour la gent féminine. Selon notre cher Freud, le plaisir féminin doit obligatoirement passer par le point G.
Les femmes qui prennent du plaisir avec leur clitoris, sont taxées de perverses immatures.
Rappelons cependant que Freud voyait un acte sodomite dans la défécation, selon moi si ce monsieur avait passé plus de temps à se faire vibrer la prostate en avouant son penchant pour la sodomie, les femmes s’en seraient mieux portées et auraient pu tranquillement continuer à jouer avec leur clitoris.

En 1976 Shere Hite établie un rapport après avoir interrogé quelques 3000 femmes sur leur masturbation.
Que nous dit le rapport Hite ?
Et bien déjà qu’il n’y a pas de « mauvaise » façon de se masturber rassurant ainsi les femmes ayants des méthodes particulières (si on peu dire ça) pour atteindre l’orgasme.
Elle dénombre 6 façons différentes pour les femmes de se masturber et là encore chaque façon à ses propres variantes selon les femmes.
C’est dire si les femmes sont un mystère.
Je ne vais pas détailler ici les 6 façons qu’ont les femmes de se masturber vous laissant la possibilité de le découvrir par vous-même.
Ensuite il nous dit que les hommes, en règle générale, sont passionnés par la masturbation féminine. Et pour cause, ces messieurs voudraient avoir la clé de nos orgasmes pour mieux nous maîtriser.
Là encore les hommes voudraient nous dire comment faire (ces messieurs me disent, trempez-la dans l’huile….), pire à cause de mes chers amis John Biroutte et autres Marc Dorcel, les hommes voudraient que notre masturbation soit esthétique et photogénique ! Et arrivé au lit grand nombre d’entre eux ne se soucient pas de savoir comment faire, ils sont persuadés de le savoir et nous martyrisent notre pauvre choupinette si fragile.

Il semblerait que les hommes aimeraient (la encore c’est une généralité) savoir ce qui se passe dans la tête de leur compagne quand elle se masturbe. Cela semble être encore une histoire de contrôle. Personnellement je n’aimerai pas savoir ce qui se passe dans la tête de mon compagnon quand il se caresse, il est des fantasmes qui, me semble t’il, doivent rester dans le domaine du privé. Laissez-moi rêverrrrrrrrrrr, laissez-moiiiiiiiii.

Les hommes voudraient nous voir faire. Bon ok pour celles qui le veulent et qui y trouve un intérêt dans les jeux amoureux, mais les gros lourds qui insiste font bien souvent que les femmes soit se barre soit font semblant tout en simulant et c’est vous qui passerez pour un con dans l’histoire voir un mufle.

Il semblerait aussi, selon les croyances populaires, que bien souvent les gens (hommes) s’imaginent que les petites filles ne se masturbent pas, et que si elles le font elle deviendront nymphomanes. Quest ce  que la nymphomanie ? D’après mon dictionnaire c’est «une  pathologique du désir sexuel chez la femme ».
D’après Jane Hunt (l’auteur d’Osez la masturbation féminine) c’est une psychopathologie qui pousse les femmes à coucher avec tous les hommes qu’elle rencontre (enfin ceux qui le veulent bien), ce qui n’a rien à voir avec la masturbation.
C’est une maladie au même titre que la masturbation compulsive. A priori les femmes atteintes de cette « maladie » ont un sérieux manque de confiance en elles ou recherche de la reconnaissance.
J’ai connu des hommes ayants ces caractéristiques de comportement et pourtant la nymphomanie n’existe qu’au féminin, pour l’homme on dira qu’il est au mieux un tombeur (aux dires des autres hommes) au pire un enfoiré (aux dires des femmes) mais jamais qu’il est malade. Et c’est pourtant le cas.
Bref les petites filles se masturbent c’est un fait, et encore une fois « pour cause » ! Les femmes ont cette chance inouïe de ne pas devoir attendre une descente de testicules pour pouvoir atteindre l’orgasme. Le clitoris fonctionne dès le plus jeune âge. Ah ça vous la coupe ça ?! Alors pourquoi ne pourraient-elles pas en profiter ? De plus ça leur laisse une sacré avance sur les hommes et entre nous soit dit, heureusement que les femmes (en général) sont bien entraînées côté masturbation, autrement leurs premiers ébats les vaccineraient contre le sexe. Oui messieurs vous n’êtes pas des dieux au lit avant un certain âges (pour ceux qui le deviennent) et c’est normal.


Ensuite sur le plan physique aussi on apprend pleins de choses, enfin surtout ceux qui sont dépourvus de vagin.
Encore une fois de quoi faire fermer sa gueule à monsieur Freud car son merveilleux point G, celui là même qui si on l’écoute doit être le seul à nous faire atteindre l’orgasme, n’est autre qu’une réminiscence des nerfs du clitoris… Ah ça fait réfléchir ça Freud ?
Et oui même si l’orgasme est différent il provient de  la même source.
Et dans ta tronche !
Ensuite le fœtus à ces tout débuts qu’il soit mâle ou femelle a toujours les mêmes attributs de départ.
Comprenons là que le clitoris n’est autre que le pénis masculin, la partie externe étant le gland,  ce qui veut dire que ? Ben dans pas mal de cas le clitoris fonctionne comme le pénis, la partie caché étant aussi important que le reste.
Ensuite et bien les petites lèvres sont les reste du scrotum, les ovaires les testicules et le point G alors ? Et bien des restes de prostate.
C’est pas joli à dire hein ? Mais c’est la vérité.
Il y a aussi un point A. Et oui, celui là se trouve au fond du vagin en arrière de l’utérus.
Et une autre façon d’atteindre le nirvana.
Nous en sommes sur le seul minou à 3 points d’orgasmes possible sans compter les multiples façon de s’en servir.
Cerise sur le gâteau une femme peut atteindre l’orgasme plusieurs fois d’affilés, jusqu'à 6 fois  selon le rapport Hite.
Dans les monologues du vagin, Eve Ensler avait recueilli le témoignage de plusieurs femmes, l’une d’entre elles disait « Pourquoi je voudrais d’un fusil à un coup alors que j’ai une mitraillette » ? Ca laisse rêveur hein ?

Après tout ça nous sommes en droit de nous demander si les hommes ont maltraiter nos clitoris depuis des siècles (excision, infibulation, introcision ou encore l’introduction de substances corrosives ou abrasives dans le but de provoquer un resserrement du vagin)  par simple jalousie ?  Ok c’est peut être un raccourcie mais quand même !

Donc pour conclure je dirais que tous le monde devrait lire « Osez la masturbation féminine » pour non seulement comprendre le fonctionnement de la chose, mais aussi pour comprendre un peu mieux la psychologie féminine. Et surtout messieurs après l’avoir lu, ne vous mettez pas en tête que vous connaissez les femmes par cœur, cela n’arrivera jamais et heureusement. Vous pourrez déjà essayer de comprendre la vôtre, tout en douceur…






5 commentaires:

  1. J'en discutais récemment avec ma Douce et lui disais que je trouvais le plaisir féminin passionnant. Elle a été surprise par ce qualificatif mais je le maintiens : passionnant car il demande ouverture (d'esprit), réflexion, patience, audace, douceur, persévérance, fraîcheur, maîtrise, esprit d'aventure, etc, etc...
    Je tiens tout de même à rebondir sur le traitement que tu infliges à ce pauvre Freud. Evidemment il a sorti tout un tas de conneries inexcusables, tu les relates très bien, je ne reviendrai pas là dessus. Pour autant doit-on oublier que cet homme a inventé la psychanalyse, que par là même il a révolutionné la façon d'appréhender l'esprit et que, aussi maladroitement qu'il s'y prit, il fut le premier à parler de la sexualité, notamment féminine. Alors je te l'accorde, il n'a pas fait que du bien, mais il a au moins eu le mérite d'ouvrir la voie.
    Je pense aussi qu'il a fini par prendre conscience de son ignorance de la chose car il disait à la fin de sa vie : "la sexualité féminine : ce grand continent inconnu !"
    J'ajoute enfin que pour avoir lu quelques livres de cette collection qu'ils sont, je trouve, pour la plupart très intéressants et bien faits.

    RépondreSupprimer
  2. La collection "Osez" a le mérite d'exister. Mais à vrai dire, on n'y apprend pas forcément grand chose (enfin, moi)

    RépondreSupprimer
  3. Je ne sais pas pour les autres, mais dans celui ci j'ai appris pleins de chose moi et pourtant j'ai commencée ce livre en me disant "Bon ben on verra bien si j'apprend quelque chose" et déjà prête à le refermer.
    Je le trouve très bien écrit, clair et détaillé juste ce qu'il faut.
    Hier j'en ai commencé un autre que je trouve déjà moins bien. Ca doit dépendre de l'auteur je pense.

    RépondreSupprimer
  4. Très sympa ton article, ça donne envie de lire le bouquin ! :-)

    RépondreSupprimer
  5. c'est bien qu'il soit lu par les deux sexes, c'est une bonne chose
    je voudrais lire un autre de la collection
    car le corps de notre conjoint merite aussi d'etre exploré d'une maniere assez profonde

    RépondreSupprimer