lundi 5 avril 2010

Un déménagement cauchemardesque...


Oui c'est bel et bien un déménagement cauchemardesque que nous avons vécus hier, mon amoureux et moi.

Avez-vous déjà vu ce film qui s'appelle le carton? C'est à peu près ce que nous avons vécu hier, mais en beaucoup moins drôle et avec quelques éléments perturbateurs en plus.


Vendredi soir, un collègue de mon amoureux appelle pour nous demander si on peut l'aider à déménager dimanche. Je n'avais pas prévus ça du tout pour mon week-end de 3 jours sans Pépette.

Mais devant l'insistance de mon amoureux et ses arguments, je fini par céder.

Les arguments étant "y'aura que quelques gros meubles, le reste il le fait samedi, ça prendra pas longtemps".

Bon tant pis, nous perdrons donc quelques heures dimanche...

Rendez-vous est pris pour 9h, car je me refuse à me lever plus tôt que 7h30.

Arrivés chez le pote en question nous remarquons que rien n'est fait, mais soit nous ne sommes là que pour le gros meuble, enfin mon amoureux n'est là que pour le gros meuble. Moi je suis censé attendre et éventuellement ranger des trucs dans les meubles.

Premiers drame, il n'a pas de café! On a pas idée de faire un déménagement sans café! Surtout quand le déménagement se fait à 3 garçons et que c'est un T4 rempli ras la gueule qu'il faut déplacer.

Là arrive le deuxième drame, le pote nous montre deux pièces remplis de cartons et nous dit qu'il faut tout déménager...Outch

Heu, tout vraiment? Non parce que je remarque pleins de choses non emballées, le frigo, ni éteint, ni vidé. La machine à laver et la cuisinière ne sont pas débranchées. Dans certains meubles il reste des choses et comble du bonheur, il n'y à plus de cartons vide.

Les garçons s'affairent à la tâche et moi je les aides en descendant les cartons.

Alors descente de un, deux, trois, quatre escaliers, puis monté de quatre marche, direction le camion à 100 mètres, réorganisation du camion à chaque carton, descente du camion, 100 mètres jusqu'au 4 marches à descendre, monté de un, deux, trois, quatre escaliers et re belote.

Exercice effectué au moins une centaine de fois dans la journée.


deuxième drame, la maman du pote (oui ils vivent ensembles) arrive, je ne la connaissait pas alors le pote me préviens "ne la laisse pas parler sinon tu es foutus".

Oui mais la dame n'est pas facile à faire taire.

Camion chargé vers 11h30 nous partons au nouvel appartement, 300 mètres plus loin, et là la maman commence à nous trier ce qui va à la cave et ce qui monte.

Point positif, là il y a un ascenseur pour monter au second, mais un ascenseur pour Minimoy's.

Pour la cave c'est une autre histoire, il faut descendre un grand escaliers, et se promener dans un dédale de couloirs qui se ressemblent tous et surtout ne pas oublié d'appuyer sur les interrupteurs pour la lumière à chaque fois qu'on en croise un.
Les caves des immeubles du Mirail ont l'air d'aller jusqu'au centre ville par voie souterraine tellement les couloirs sont longs.

Et on remonte pour trouver la maman entrain de trier en mélangeant ce qui va en haut et ce qui part à la cave.

Les hommes s'occupent de la cave, moi pour les arranger j'essaye de retrouver les cartons qui vont dans l'appart, les charges dans l'ascenseur et les rentres dans l'appartement.

En plus des cartons, tout comme à l'aller, je me tape un fauteuil, des tables de chevet, des tabourets, bref tout ce qui n'est pas trop lourd pour ne pas me tuer et passer un mauvais lundi de Pâques.

C'est la que la maman nous annonce, une fois les meubles montés dans l'appart, que ça, ça va à la poubelle, ça aussi, et puis ça, et ça.....Bref elle nous chauffe un peut là.

Mais camion vidé nous réclamons à corps et à cris un peu à manger, il est 13h et nous avons faim.

Retour à l'ancien appart, mon amoureux s'en va avec son pote chercher des pizzas. Moi je reste avec l'autre garçon et......la maman.

Avant de partir le pote nous dit qu'il faudrais démonter les meubles (ça aurait du être fait avant) mais que ses outils sont quelque part dans le bordel (et y'en a) du nouvel appart... les nerfs montent un petit peu, surtout que quand j'ai faim, moi je suis pas aimable.

Bref la maman nous dégotte 2 pauvre tourne vis plat. Bien sur ils ne conviennent pas.

Mon homme est parti avec les clé de la voiture, alors je l'appelle pour lui demander de remonter sa perceuse (qui peut servir de visseuse à l'occasion mais ca abîme un peu les vis) quand il rentrera.

La maman est entrain de nous tuer à petit feu, à grand coup de bla bla bla, totalement inintéressant et perpétuel. On veut juste se reposer un peu.

Madame en a décider autrement, et il faut descendre 2 sommiers et une armoire et bla bla bla.

Je fini par péter un plomb et descend un sommier toute seule, juste pour ne plus l'entendre.

Là elle nous demande de démonter la table..... Et on mange ou?! Par terre au milieu des tonnes de moutons de poussière?

Refus catégorique de ma part de démonter la table. Le garçon qui est avec moi n'en peut plus non plus (mais il à l'habitude de la dame) et commence à avoir les nerfs qui monte aussi.


Bref les pizzas arrivent, l'autre ne se tait pas une seconde, à tel point que nous mangeons le plus vite possible pour reprendre et ne plus lui laisser l'occasion de nous parler.

Le pote lui dit qu'il faut qu'elle se taise et que nous n'en pouvons plus.

Elle continue...

A ce moment là, la douleur morale prend le pas sur la physique.

On démonte les meubles fissa et on recommence à charger vers 14h30.
Une fois tous les meubles démonté, nous trouvons dans un tiroir de meuble de cuisine (pas vidé) pleins de tournes vis. Je vais me la faire.

Mon dieu que ça était long, je n'ai jamais vu ça. Et pourtant j'en ai fait des déménagement à l'arrache, préparer en 3 jours, mais là!!!


Au moment de déchargé au nouvel appartement, mon amoureux demande à la maman de trier de nouveau ce qui monte et ce qui descend.

La voilà entrain d'ouvrir tous les cartons et de nous dire ce qui se jette, ce qui se monte et ce qui descend.

Moi je n'embarque pas ce qui doit se jeter, bordel!!!

Des tas de cartons lourds embarqués pour rien.

Mon amoureux s'échauffe et dit une première fois à la maman de ne pas ouvrir les cartons, que le tris ils le feront plus tard.

Elle continue.

Mon amoureux gueule "si vous continuez, je vous plante là et vous vous démerdez"!

Mon amoureux n'étant pas du genre à s'énerver comme ça sur une dame d'un certain âge, j'alerte son pote en lui expliquant qu'il n'en peux plus. Forcément, il s'est tapé le plus gros, plus l'organisation.

On monte un chargement tous les deux, un sommier, plus des tonnes de planches. Comme il n'y a rien pour tenir l'ascenseur, je tiens la porte pendant que mon amoureux décharge en me disant que les 3 autres allaient arriver.

On entant un gros BLING, un arrive pour prendre un balais, il à cassé une plaque en verre.

Mon amoureux décharge toujours et personne à l'horizon.

Une fois fini, je descend et dit aux 3 autres qu'il s'est tapé le déchargement tout seul, ils me regardent et celui qui à balayer me dit "j'ai cassé un truc faut que je balaye" les nerfs me montent "Et vous avez besoins d'être à trois pour balayer?!"

La maman monte et dit à mon amoureux que le sommier il va à la cave, il est entrain de craquer.

Et moi de me dire "oh putain il va la tuer".

Non le plus tranquillement qu'il le peut il lui dit "Vous vous foutez de ma gueule?" et il se casse à la cave.

Moi je suis au bord des larmes et de l'évanouissement. Je ne devais rien porter et au final, je me suis aussi tapé des gros meubles, des tonnes de cartons, et la mère.

Finalement nous mettons tous, meubles et cartons, à l'arrache dans l'appartement et nous partons, après 11h de travail....et seulement 2 chargements.

Ça en serait presque drôle si en plus aujourd'hui, je n'avais pas été réveillée à 7h30 par des douleurs de dos, de jambes et de bras. Et me voilà obligée de prendre du Bi-Profenid + du Paracétamol pour supporter la douleur.

Adieu jardinage du week-end.


C'est la dernière fois que je fait un déménagement aussi mal organisé, la prochaine fois que je vois un truc pareil, je me barre.
Et aujourd'hui mon amoureux à intérêt à bien me masser, parce qu'après tout, c'est lui qui à insister pour y aller.

2 commentaires:

  1. PUREE ! Voilà une expérience gratinée !
    Du coup, le collègue a perdu votre générosité (comme si vous alliez le dépanner un autre jour) et vous serez plus méfiants avec les prochains :/

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  2. Comme quoi faut aussi choisir les personnes qu'on aide ;)

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