mardi 27 avril 2010

Ou je perd.....

Bien plus qu'une simple bataille juridique.

Le père de Pépette m'a mise au tribunal, encore.

Cette fois ci il veut Pépette un mardi soir sur deux pour la ramener le mercredi. Et pourquoi il veut ça le père de Pépette?
Parce que la vilaine, méchante, pas belle que je suis, lui impose 15 minutes de trajet supplémentaire en allant m'enterrer au fin fond du Tarn......Heu non en fait à la limite de la Haute Garonne.

Hier après maintes péripéties depuis le mois de juin et après 3 reports d'audience, mon avocat reçoit un énième dossier de conclusion.
Seul hic, nous passions aujourd'hui en audience, donc aucun moyen de contrer ces conclusions et hors de question de demander un report supplémentaire car le juge pourrait se fâcher.

Je suis donc allée avec appréhension dans le bureau du juge, je n'avais pas tort.

Voilà que le juge non content de ne pas tenir compte des violences psychologique que nous subissons avec Pépette, accorde le mardi soir au père.
Mais en plus refuse toutes mes demandes.
Pas le droit d'appeler Pépette quand elle est en vacance chez son père.
Pas le droit de continuer à emmener Pépette chez le psychologue.
Pas le droit d'obliger le père de Pépette de l'amener quand même à son activité du mardi.
Pas d'enquête sociale.

Résultat, un juge fâché qui accorde au papa ce qu'il demande et qui nous menaces, à cause des actions en justice répétées, de faire intervenir un juge pour enfant si l'un de nous deux entame une nouvelle procédure.
Je ne pourrais donc pas faire appel. Moi qui n'ai jamais saisie un juge. Je n'aurais pas le droit de me défendre sinon Pépette sera placée en foyer.

Je n'ai plus de doute concernant la justice. Je sais que tout s'achète, même le droit de détruire un enfant. Même celui de s'acharner sur une personne faisant en sorte de la rendre dingue.

Si Pépette ne supporte pas cette situation il me restera deux options. Soit tenter une action en justice au risque de nous faire retirer la garde et de voir ma fille grandir dans une institution. Soit de laisser le père de Pépette en avoir la garde et me contenter d'un week-end sur deux et la moitié des vacances.

Et après il ne faudrais pas que je craque? Et bien si, je m'accorde ça à présent, le droit de baisser les bras. Le droit de ne plus perdre la raison à essayer de faire ouvrir les yeux à un juge complètement aveugle et sourd.
De nos jours, c'est à la gueule et la mienne ne doit pas être agréable.

Voilà comment je suis entrain de perdre ma fille, mon ange, mon tout-ce-que-j'ai à cause des fourberies et de la jalousie d'un homme...

2 commentaires:

  1. Ta peine et ton désarroi sont compréhensibles.

    Tu es et resteras pour toujours la maman de ta pépette et ce n'est pas parce qu'elle passera plus de temps avec son papa que tu la perdras.

    Lorsque je te lis ou t'écoute parler de ce problème de garde, je repense au divorce de mes parents ; et ce qui en a découlé... Mon père n'aimait pas trop que je passe du temps avec ma mère. Lui aussi a eu peur de me perdre (ma mère gagnait presque le triple du salaire de mon père, elle pouvait donc m'offrir plus de choses que lui...) . Son angoisse transparaissait parfois au travers de réflexions, sarcasmes (tout ce que ma mère entreprenait avec moi était critiqué, néfaste pour moi). C'était douloureux d'aller voir ma mère tout en sachant que mon père en souffrait.

    Tes craintes vis-à-vis de ta fille ne me choquent pas - mon père avait les mêmes mais il ne faut pas que tu imagines le pire pour ta fille à chaque fois qu'elle se rend chez son père. J'imagine que ta fille aime passer du temps chez son père et les fois où cela se passe mal, elle est ravie de vous retrouver, ton amoureux et toi.

    Même si elle est jeune, ta fille saura ce qui est le mieux pour elle... parole de fille de divorcés ;)

    Souvent, dans un divorce, la personne qui trinque le plus est l'enfant parce qu'il reste le seul lien entre deux personnes qui se séparent... Lorsque le couple en est venu à se haïr, quoi de mieux qu'utiliser l'enfant comme instrument de vengeance... alors peut-être que dans ta situation si tu montrais moins d'attachement aux coups qu'il te fait, peut-être arrêterait-il de t'en donner...

    Allez, courage, petite elfe... on est là pour te soutenir dans les moments difficiles.

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  2. Tu as très bien défini "la justice n'en a que le mot"
    Comme dit si bien Cat, l'enfant devient, souvent inconsciemment un instrument. J'espère que tout se passera au mieux pour elle...
    Courage à vous !

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